Ô Cervin, titan des cieux alpins,
Ta silhouette perce l’azur divin.
Tes faces, strophes d’un chant éternel,
Portent l’écho d’un souffle originel.
La face nord, sombre, aux ombres voilées,
Garde les secrets des âges scellés.
Ses arêtes, lames d’étoiles taillées,
Tranchent l’horizon de lignes ailées.
À l’est, l’aurore tisse un voile d’or,
Caressant ta pierre d’un doux essor.
À l’ouest, la pourpre en doux adieu s’étend,
Peignant ta cime d’un éclat mourant.
Tes flancs rugueux, polis par les nuées,
Chantent des rêves que le vent a noués.
Neige d’argent, couronne d’astre pur,
Tu défies le temps, colosse d’azur.
Ô Cervin, poème de roc et de vent,
Ton hymne s’élève, sublime, vivant.
Dans l’écrin des Alpes, à l’infini lié,

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